Le court métrage de Guillaume Louyot, « Venise au Lever du Jour », nous invite à découvrir la ville de Venise dans la quiétude de l’aube, loin de l’agitation touristique habituelle. Tourné il y a dix ans, ce film de 2 minutes et 38 secondes reste un exemple éloquent de la capacité du cinéma à capturer l’essence d’un lieu.
Bien que les techniques utilisées datent de quelques années, la qualité visuelle du film demeure impressionnante. Louyot a opté pour un Canon 5D Mark II, exploitant le potentiel du raw en modifiant son boitier caméra, pour saisir avec délicatesse les nuances de la lumière matinale sur l’architecture gothique et les eaux tranquilles des canaux. L’utilisation des objectifs Canon 50mm f/1.4 et Canon 24-105mm L f/4 contribue à une image claire et détaillée, témoignant du savoir-faire technique de l’époque.
Le format en 2.39:1, typiquement cinématographique, encadre parfaitement les vastes paysages urbains, renforçant l’immersion dans le décor vénitien. Le montage, réalisé avec soin sur Avid Media Composer, et la colorimétrie, ajustée sur Davinci Resolve, renforcent l’atmosphère visuelle sans surcharger le récit visuel.
La musique, méticuleusement sélectionnée, joue un rôle crucial, épousant le rythme des vagues et le calme des rues encore endormies, et enrichit l’expérience narrative en soulignant l’atmosphère méditative du film.
